On est toujours heureux de voir une offre d’emploi qui correspond à notre formation, mais immédiatement déçus lorsqu’on voit minimum 3ans d’expérience professionnelle. L’étudiant se pose alors la question : « ou vais-je prendre ces années d’expérience professionnelle? »
Les jeunes diplômés au sortir de leur formation sont toujours très heureux de recevoir leur parchemin. Mais sont très vite butés lors de la recherche d’emploi : la grande majorité des annonces exigent une expérience professionnelle assez avancée, qui fait comprendre aux jeunes diplômés que le bout du tunnel qu’ils croyaient avoir vu n’était qu’une illusion.
Ce que les jeunes diplômés doivent savoir, c’est que les entreprises recherchent du profit et par conséquent, sont très exigent quant il faut sélectionner un candidat adéquat à leur besoin. Elles ont tendance à élever le niveau quand il faut présenter les critères de sélection en vue de choisir des candidats de meilleurs choix. Et le taux de chômage dans notre pays n’aide pas trop les jeunes diplômés. Car aussitôt une annonce publiée, l’entreprise ayant postulé son annonce, se trouve engloutie par un grand nombre de CV. Ce qui la rend encore plus exigeante lors du cri des CV. Quant aux jeunes diplômés, leur CV postulé ne recevra jamais ou très rarement d’avis favorables.
C’est ainsi que de nombreux rêves de jeunes diplômés commencent à s’envoler et les parents commencent de plus en plus à se questionner sur leurs investissements dans la formation professionnelle de leurs enfants.
1. Faut-il accuser le modèle économique de notre pays ?
La réponse est non. Peut-être le système éducatif de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, oui. Car les universités privées et publiques préparent-elles suffisamment les étudiants à l’après-diplôme ? Des doutes sont élevés à ce niveau.
Les jeunes diplômés devraient savoir qu’entre l’école et le monde du travail, il y’a un pont. Ce pont s’appelle le marché du travail.
Le marché du travail est un marché très complexe. Quiconque ne maitrise pas le marché de son domaine d’activité a de faibles chances d’être compétitif.
C’est à ce niveau que le problème coince. Les jeunes doivent cesser d’accuser les entreprises ou l’Etat de ne pas suffisamment prendre en compte la problématique des jeunes diplômés dans le marché du travail.
C’est un problème qui doit le plus être résolu par le jeune à travers ce qu’on appelle un projet professionnel.
De nombreux jeunes dès leur entrée dans les universités privées ou d’État ne se posent pas de questions sur leur projet professionnel. On peut comprendre pourquoi. En effet, il est difficile de se projeter vers l’avenir lorsqu’on ignore les réalités de son environnement. C’est la difficulté qu’ont les jeunes durant leur formation. On leur enseigne la théorie (ce qui est une très bonne chose), mais le domaine expérientiel reste presque inexistant, surtout dans les filières de science des sociales et humaines. Combien d’écoles envoient les étudiants sur le terrain faire des enquêtes sur leur domaine de formation? Un seul stage professionnel par cycle (BTS, licence, Master) suffit-il à l’étudiant pour une bonne maitrise de son environnement métier? On peut désormais comprendre pourquoi les jeunes diplômés n’ont pas grandes choses à offrir aux entreprises à la fin de leur formation.
2. La contribution du GROUPE ACTIVE
Le GROUPE ACTIVE s’est longuement questionné sur ce problème, vu qu’en tant que cabinet RH, il est pleinement conscient d’une part des exigences de ses entreprises clientes en termes de qualité des candidats adéquats à un poste et d’autre part de la grande difficulté des jeunes diplômés qui vient frapper à sa porte dans l’espoir d’avoir un emploi.
Déjà les chercheurs d’emploi doivent savoir qu’un cabinet de recrutement n’est pas une solution miracle, où l’on vient déposer ses dossiers d’emploi et on rentre se coucher à la maison. La recherche d’emploi est votre projet, pas celui du cabinet de recrutement. Les cabinets RH ne réagissent qu’en fonction de la demande de leurs clients que sont les entreprises éprouvant le besoin d’un candidat à un poste. De plus ce sont les entreprises qui imposent leurs critères pour le profil de poste qu’ils souhaitent acquérir. Que les jeunes cessent donc de croire que déposer ses dossiers dans les cabinets suffisent à trouver un emploi. La démarche est bonne, mais insuffisante. il faut se donner des efforts, des sacrifices et beaucoup du temps pour trouver un emploi digne de votre niveau d’étude.
Tant qu’un jeune n’est pas dans une logique de projet professionnel, il lui sera difficile de trouver un emploi de qualité. Vous connaissez sans doute de nombreux jeunes qui après leurs études ont trouvé un emploi. Mais combien parmi eux font ce pour quoi ils ont été formés à l’école ou occupent un poste en adéquation avec leur niveau d’étude ?
LE GROUPE ACTIVE se donne pour mission de vous accompagner dans votre projet professionnel. Nous vous apporterons en permanence des astuces et aussi des solutions pour vous aider à trouver un emploi en adéquation avec votre domaine de formation professionnelle et si possible de virer dans l’auto emploi avec un revenu faible.
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